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3 janvier 2011 1 03 /01 /janvier /2011 21:18

J'ai reçu cette vidéo par mail.

 

 

 

Ca m'a plu. Je suis allée voir leur site. Il y a plein de jolies choses, dont celle-ci. Qu'en pensez-vous ?

 

 

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3 janvier 2011 1 03 /01 /janvier /2011 01:55

Paru dans le Blogbbmontessori :

 

BBF/Poussin est âgée de 1024 jours, soit 2 ans, 9 mois et 19 jours.


Bonjour, il y a bien longtemps qu’on ne vous avait donné de nos nouvelles. On a changé de maison, et Maman a été un peu préoccupée par les cartons à remplir puis à vider. Moi je me débrouille dans mon nouvel environnement, plus spacieux mais bizarrement construit. Notamment j’ai l’impression d’être redevenue toute petite : tout est beaucoup plus grand, et surtout plus haut.

 

Ici, les interrupteurs sont placés si haut que je n’arrive pas à les atteindre. Dans les toilettes, maman a installé mon marchepied pour que je puisse allumer toute seule, mais il faut encore que je me mette sur la pointe des pieds.

Le lavabo est tellement haut que je dois me laver les mains dans la cuisine, et là même avec le marchepied (un autre !), j’ai du mal à toucher l’eau ; je ne suis pas près d’ouvrir moi-même le robinet.

 

Dans la cuisine, je n’ai plus de petit placard à ma disposition avec ma petite vaisselle en plastique et des boîtes avec lesquelles je pouvais m’amuser. De toutes façon les placards sont fermés avec des aimants tellement puissants que maman elle même peine à les ouvrir.

 

Je ne me vois presque plus dans un miroir non plus : celui de la salle de bain est placé très haut, et il n’y en a plus sur la porte comme avant.

 

Bien qu’il y ait une chambre de plus, je n’ai pas encore la mienne, pour l’instant elle est pleine de cartons et je dors encore dans celle de Papa et Maman : ça j’aime beaucoup, toutes les nuits je les rejoins dans leur lit et on se tient chaud. Dans cette chambre non plus, je ne peux pas allumer la lumière toute seule. Par contre papa et maman se cognent la tête au plafond assez souvent, il n’est pas droit.

 

Bref, tout ça pour dire qu’il va y avoir du boulot pour m’aider à faire seule mon chemin dans cette nouvelle maison ! Heureusement il y a un grand jardin, avec sa superbe flaque dans laquelle j’adore patauger. Mais là encore, papa et maman ne sont pas près de me laisser m’y promener toute seule : il y a une petite rivière au fond du terrain, et le grillage est à moitié tombé dans l’eau ; il y a aussi deux magnifiques lauriers-roses, et j’aime bien tripoter les plantes…

 

En me voyant évoluer avec tous ces obstacles, maman a pensé à ceci : la maison géante.

 

Se servir tout seul

Se servir tout seul

 

A bientôt

BBF/Poussin
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3 janvier 2011 1 03 /01 /janvier /2011 00:17

Voilà.

Texte très intéressant trouvé là : lllfrance.org

Je le reproduis ici intégralement également.

 

Ce dossier a été publié dans Allaiter Aujourd'hui n°70, LLL France, 2007

L'allaitement quand il dure

Chez nous, dès que l’allaitement dépasse quelques semaines, la mère est assaillie de questions, de remarques, de critiques, d’interrogations… et soumise à rude pression : « Quand est-ce que tu arrêtes ? », « mais quand vas-tu lui donner autre chose ? », « ton lait ne doit plus lui suffire », « ça suffit comme ça, pas la peine de continuer », « là, vous vous faites plaisir, c’est tout », « vous êtes aveugle aux signes que vous envoie votre bébé disant qu’il veut arrêter de téter » (si, si, je l’ai entendu, de la bouche d’une psy !), « vous le rendez dépendant », « attention à l’inceste » (s’il s’agit d’un garçon), « vous allez en faire un homosexuel », « il risque d’avoir des TOC1 plus tard », « vous mettez vos enfants à votre service sexuel »2 … j’en passe, et des meilleures.
La limite au-delà de laquelle cela devient soit inutile, soit pathologique varie selon les gens : pour certains, ce sera 3 mois3, pour d’autres 6 mois4, pour d’autres encore 9 mois ou 12 mois.
Sans qu’aucune raison valable, aucune étude scientifique sérieuse ne vienne corroborer ces dires.

Après 3 mois, le lait maternel, ce n’est pas « que de l’eau »

Ce qu’on sait de la composition du lait de femme, qui en fait un aliment complet, équilibré et parfaitement adapté aux besoins de l’enfant, riche en acides gras essentiels pour construire son cerveau, en facteurs de protection, etc., reste vrai quel que soit l’« âge » de l’allaitement.
Le lait d’une femme qui allaite un enfant de 18 mois est tout aussi riche que celui d’une femme qui allaite un bébé de 3 mois5. Certaines études récentes tendraient même à prouver qu’il est plus riche. Des chercheurs israéliens ont comparé6 le lait de femmes ayant allaité deux à six mois à celui de femmes ayant allaité douze à trente-neuf mois. Pour le premier groupe, la teneur moyenne du lait en matières grasses était de 7 %, contre 11 % pour le deuxième groupe. Un litre de lait des femmes du premier groupe représentait 740 calories, contre 880 dans le second groupe.
On voit par là que l’apport calorique du lait maternel dans le régime alimentaire d’un enfant de 2 ans qui tète encore pas mal, est loin d’être négligeable. La conclusion des chercheurs était d’ailleurs : « Aussi pouvons-nous encourager les mères à continuer à nourrir leurs enfants au sein, car d’un point de vue nutritionnel, leur lait a bien une valeur. »
Certes, à partir d’un certain âge7, l’allaitement devra être complété par des aliments solides. Mais, pendant encore plusieurs mois, l’essentiel de l’alimentation de l’enfant pourra continuer à être fourni par le lait maternel8.
Lait maternel qui continuera par ailleurs à apporter à l’enfant ses innombrables facteurs de protection, et pourra faire une grande différence pour lui en termes de santé, voire de survie dans certains pays. Une étude faite dans les campagnes du Bangladesh9 attribuait un tiers des morts entre 18 et 36 mois au non-allaitement : les enfants qui n’étaient plus allaités à cet âge ne bénéficiaient plus des anticorps apportés par le lait maternel.
Des études ont même montré que lorsque l’enfant grandit et tète moins, la concentration de facteurs immunologiques dans le lait maternel augmente, de façon sans doute à ce qu’il continue à en recevoir la même quantité. L’une d’elles10 a relevé un taux total d’IgA de 0,8 g/l jusqu’à 12 mois, et de 1,1 g/l entre 13 et 24 mois.

Une meilleure santé future

Continuer à être allaité n’est pas seulement bon pour la santé présente de l’enfant, ça l’est aussi pour la santé de l’adulte qu’il deviendra.
Depuis que dans les recherches médicales sur les effets de l'allaitement, on s'intéresse à sa durée, on s'aperçoit que ces effets sont "dose-dépendants", c'est-à-dire en proportion directe avec la quantité de lait maternel consommée. Pour certaines affections, la protection à long terme est d'autant plus importante que l'allaitement a duré longtemps. Pour d'autres, la protection n'apparaît que s'il a duré un minimum de temps.
Un exemple parmi beaucoup d’autres de cet effet dose-dépendant ? Une étude récente montrant un lien entre un allaitement prolongé et une moindre incidence de l’allergie11.
Elle a été faite sur 861 enfants âgés de 6 à 14 ans, venus de deux quartiers pauvres de la ville du Cap (Afrique du Sud). Les allergies en général (le rhume des foins en particulier) étaient significativement moins fréquentes chez les enfants qui avaient été allaités plus de six mois. L’effet était dose-dépendant chez les enfants sans prédisposition allergique : par rapport à un allaitement inférieur à six mois, le risque d’allergie était diminué de 29 % pour un allaitement entre six et douze mois, et de 64 % pour un allaitement supérieur à douze mois12.
Et n’oublions pas que les effets de l’allaitement sur la santé de la mère sont également dose-dépendants. C’est ainsi qu’une étude récente13 a montré que l’allaitement diminuait le risque pour la mère de développer un diabète de type II. Les femmes qui avaient allaité au moins un an avaient environ 15 % de moins de risques que celles qui n’avaient pas allaité du tout, et chaque tranche de douze mois d’allaitement supplémentaire diminuait encore le risque de 15 %.

Non, les enfants allaités longtemps ne deviennent pas anormaux

A écouter certains, allaiter longtemps son enfant serait lui rendre un très mauvais service. Qu’en est-il en réalité ?

L’allaitement long nuirait-il au développement du langage ?

Cet argument assez inattendu est avancé par certains psychanalystes qui pensent, à la suite de Françoise Dolto, qu’il faut « castrer la langue du téton » pour que l’enfant accède à la parole.
Pensent-ils que le sein, comme bien souvent la sucette, fait « bouchon » dans la bouche de l’enfant ? Ou que ce qu’ils perçoivent – à tort – comme une fusion mère/enfant ne laisse pas de place au langage ?
Manifestement, ils n’ont jamais rencontré de bambins allaités à la langue bien pendue, ni pris connaissance d’études montrant que c’est le non-allaitement qui est associé à davantage de troubles du langage… Voir par exemple cette étude14, où le risque de trouble du langage était deux fois et demi plus élevé chez les enfants qui n’avaient pas allaités que chez ceux qui l’avaient été pendant sept mois et plus.

Un meilleur développement cognitif

Sur ce sujet controversé, je citerai juste une étude parue fin 200515. Faite sur des enfants philippins nés en 1983-84 et suivis de la naissance à 8 ans ½, elle a montré qu’à cet âge, ceux qui avaient été allaités plus longtemps (entre douze et dix-huit mois) avaient de meilleurs résultats aux tests cognitifs que ceux qui avaient été allaités moins de six mois. C’était particulièrement net pour les enfants qui étaient de petit poids à la naissance : 9,8 points de QI en plus.

Rapports parents-enfants

A plus long terme, les effets semblent également assez positifs.
Les relations entre la durée de l'allaitement et les capacités d'adaptation psychosociale ont été analysées dans une cohorte d'adolescents âgés de 15 à 18 ans. Pour cette étude prospective16, on a enrôlé 999 enfants néo-zélandais.
Pendant la période comprise entre 0 et 1 ans, des données ont été recueillies sur le déroulement de l'allaitement. Entre 15 et 18 ans, les enfants ont été recontactés et soumis à une batterie de tests destinés à évaluer leurs capacités d'adaptation psychosociale, la qualité des rapports parents-enfants, la prévalence de la délinquance juvénile, l'utilisation de substances illicites et l'existence de troubles psychiatriques.
Les enfants qui avaient été allaités pendant longtemps étaient plus nombreux que les enfants nourris au lait industriel à avoir des liens de meilleure qualité avec leurs parents, et à penser que leur mère s'était mieux occupée d'eux et avait été moins surprotectrice.
Après ajustement pour les diverses variables confondantes, la durée de l'allaitement restait significativement corrélée à la perception par l'adolescent de meilleurs soins donnés par la mère, la perception de l'adolescent étant d'autant plus positive que l'allaitement avait été long.
Les auteurs concluaient que l'allaitement long semblait favoriser des rapports parents-enfants de meilleure qualité.
Les mères qui allaitent longtemps insistent elles aussi sur la force du lien mère-enfant ainsi tissé, et les bénéfices émotionnels qu’elles en retirent, ainsi que leur enfant. C’est ce qui ressort par exemple d’une étude sur le vécu de 179 mères allaitantes « au long cours »17 qui, si elles parlent des difficultés à allaiter longtemps dans un environnement peu soutenant voire franchement critique, n’en disent pas moins que les aspects positifs pour la relation mère-enfant l’emportent de loin sur ces aspects négatifs.

Une meilleure adaptation

Une étude qui s’est intéressée au devenir d’enfants allaités plus d’un an18 a trouvé un lien entre la durée de l’allaitement et la façon dont les mères et les professeurs appréciaient leur adaptation sociale à 6 et 8 ans. Les auteurs prenaient leurs précautions en disant qu’ils n’avaient pu prendre en compte les différences d’interactions mère-enfant entre les mères qui allaitent et celles qui donnent le biberon, différences pouvant expliquer leurs résultats.
Mais finalement, peu importe que ces résultats soient dus à l’allaitement en soi ou à un comportement maternel plus courant chez les mères susceptibles d’allaiter plus d’un an. Le fait demeure : les enfants allaités longtemps étaient considérés plus tard comme ayant la meilleure adaptation sociale. C’était encore plus vrai chez les mères que chez les professeurs, ce qui laissait à penser que les mères ayant allaité longtemps tendent à voir leurs enfants sous un jour plus positif que les autres.

Et c’est tout simplement bon !

Dans une étude sur des mères australiennes allaitant des enfants de 2 ans et plus19, on a interrogé les enfants (mais oui, ils parlent !) qui ont presque tous dit qu’ils tétaient parce qu’ils aimaient le lait de leur mère, que ça les rendait heureux et leur faisait du bien. Certains ont dit que c’était « aussi bon que le chocolat », voire « meilleur que la crème glacée » !

Les recommandations de l’OMS et du ministère

Voilà déjà plusieurs années que l’Organisation mondiale de la santé recommande un allaitement exclusif de six mois, et la poursuite de l’allaitement jusqu’à 2 ans ou plus20.
Pendant longtemps, ces recommandations ont été dénigrées chez nous comme « juste bonnes pour les pays pauvres, mais en France, voyons… ! »
Cette « exception française » dont on se serait bien passée semble en passe de disparaître.
C’est d’abord l’ANAES (Agence Nationale d’Accréditation et d’Evaluation en Santé) qui, dans ses « recommandations professionnelles sur la mise en œuvre et la poursuite de l’allaitement maternel dans les six premiers mois de vie de l’enfant » (2002), écrit : « La poursuite de l’allaitement maternel exclusif pendant six mois permet un développement optimal des nourrissons et doit donc être encouragée. » Et : « La poursuite de l’allaitement après l’âge de 6 mois associée à une diversification alimentaire ne présente que des avantages pour les nourrissons. »
C’est, depuis peu, la brochure sur les bénéfices de l’allaitement pour la santé de l’enfant et de sa mère, écrite par le comité de nutrition de la Société Française de Pédiatrie et publiée par le ministère de la Santé21, qui reprend pour la première fois l’intégralité des recommandations OMS : « L’allaitement maternel permet une croissance normale au moins jusqu’à l’âge de 6 mois. Il n’y a donc pas de raison d’introduire d’autres aliments avant cet âge, comme l’OMS le recommande, en insistant sur le fait que l’allaitement maternel peut être poursuivi jusqu’à l’âge de 2 ans ou même davantage, selon les souhaits de la mère, à condition d’être complété par la diversification alimentaire à partir de l’âge de 6 mois. »

A tous ceux qui continueront à critiquer l’allaitement au-delà des premiers mois, on pourra donc maintenant rétorquer… qu’on suit les recommandations du ministère de la Santé !

Claude Didierjean-Jouveau

A lire
Nous avons choisi, dans ce dossier, d’insister sur les arguments permettant de justifier son choix de poursuivre l’allaitement, tant à ses propres yeux que par rapport à l’entourage.
Pour ce qui est de la façon de vivre l’allaitement au long cours, on trouvera beaucoup de choses dans les témoignages qui suivent. Et aussi dans le dossier de AA n° 37 (http://www.sante.gouv.fr/htm/pointsur/nutrition/allaitement.pdf) et dans les deux livres (distribués par LLL France), L’allaitement du bambin et A propos du sevrage.

Notes
(1) Troubles obsessionnels compulsifs.
(2) Jean-Pierre Winter, psychanalyste, au colloque de la Cause des bébés sur « l’art de nourrir les bébés », Montrouge, février 2005.
(3) Marcel Rufo : « Je suis en plein combat avec mes consœurs Edwige Antier et Christiane Olivier, qui tiennent des propos bizarres : il faut allaiter son bébé jusqu’à 1 an. Moi, je crois qu’au 3e mois on peut le mettre à la crèche et reprendre le travail » (L’Express, 9 octobre 2003).
(4) Le même Marcel Rufo, deux ans plus tard : « De la naissance à 6 mois, il faut que la mère soit au plus près du bébé. Mais l’allaitement, s’il est choisi, ne devrait pas se poursuivre au-delà. Je vais encore déclencher une émeute, mais allaiter plus de six mois, quand l’enfant commence à avoir des dents, cela me pose question. Quand le sein a retrouvé sa fonction érotique, il ne se partage pas ! Ou alors, c’est qu’il y a érotisation de l’allaitement » (Elle, 25 avril 2005). Comme quoi, on peut évoluer. Allez, encore un effort !
(5 )Victora CG et al, Is prolonged breast-feeding associated with malnutrition ? Am J Clin Nutr 1984 ; 39 : 307-14.
(6) Mandel D et al, Fat and energy contents of expressed human breast milk in prolonged lactation, Pediatrics 2005 ; 116(3) : e432-5.
(7) Actuellement estimé à 6 mois, il pourrait être repoussé à l’avenir. Voir par exemple : Borresen HC, Rethinking current recommendations to introduce solid food between four and six months to exclusively breastfeeding infants, J Hum Lact 1995 ; 11(3) : 201-4, qui dit que “la plupart des enfants allaités par une mère en bonne santé n’ont pas besoin de suppléments pendant la majeure partie de leur première année pour avoir une croissance satisfaisante”.
(8) On a longtemps dit que la prolongation de l’allaitement dans le Tiers-monde était responsable du retard de croissance chez certains enfants (sous-entendu : chez eux, ils n’ont rien d’autre à se mettre sous la dent et c’est bien dommage, mais chez nous, c’est différent). Plusieurs études (par exemple celle publiée par l’ORSTOM et portant sur l’observation durant sept ans de 4500 jeunes Sénégalais : Simondon KB, Simondon F, Mothers prolong breastfeeding of undernourished children in rural Senegal, Int J Epidemiol 1998 ; 27(3) : 490-4) ont montré que c’est l’inverse qui est vrai : ce n’est pas l’augmentation de la part prise par le lait maternel dans l’alimentation de l’enfant qui induit la malnutrition, mais la malnutrition qui explique la prolongation de l’allaitement. En fait, dans les milieux économiquement défavorisés où les aliments de complément disponibles sont de qualité médiocre, le lait maternel représente pour les enfants de plus de 1 an une source particulièrement importante d’énergie, de protéines et de nutriments de grande valeur, sans laquelle ils seraient encore bien plus mal en point.
(9) Briend A et al, Breastfeeding, nutritional state, and child survival in rural Bangladesh, Br Med J 1988 ; 296(6626) : 879-82.
(10) Goldman AS et al, Immunologic components in human milk during the second year of lactation, Acta Paediatr Scand 1983 ; 72(3) : 461-2.
(11) Obihara CC et al, The association of prolonged breastfeeding and allergic disease in poor urban children, European Respiratory Journal 2005 ; 25 : 970-977.
(12) Pour d’autres études, voir AA n° 27, ou Allaiter, c’est bon pour la santé (Jouvence), ou le chapitre 1 des 10 plus gros mensonges sur l’allaitement (Dangles).
(13) Alison M Stuebe et al, Duration of lactation and incidence of type 2 diabetes, JAMA 2005 ; 294 : 2601-2610.
(14) Drane D et al, The protective effect of breastfeeding on speech and language impairment, Annual ILCA Conference 2003, Sydney, J Hum Lact 2004 ; 20(2) : 216.
(15) Daniels MC, Adair LS, Breast-feeding influences cognitive development in Filipino children, J Nutr 2005 ; 135(11) : 2589-95.
(16) Fergusson DM, Woodward LJ, Breast feeding and later psychosocial adjustment, Paediatr Perinat Epidemiol 1999 ; 13(2) : 144-57.
(17) Kendall-Tackett KA, Sugarman M, The social consequences of long-term breastfeeding, J Hum Lact 1995 ; 11(3) : 179-83. Sur le même thème, voir aussi : Hills-Bonczyk SG et al, Women’s experiences with breastfeeding longer than 12 months, Birth 1994 ; 21(4) : 206-12.
(18) Fergusson DM et al, Breastfeeding and subsequent social adjustment in six- to eight-year-old children, J Child Psychol Psychiatry 1987 ; 28(3) : 379-86.
(19) Gribble KD, Breastfeeding into toddlerhood and beyond : the experience of mothers and children, Australian Breastfeeding Association International Conference, Hobart, 2005.
(20) Voir la Stratégie mondiale pour l’alimentation du nourrisson et du jeune enfant (www.who.int/nut/documents/gs_infant_feeding_text_fre.pdf).
(21) http://www.sante.gouv.fr/htm/pointsur/nutrition/allaitement.pdf


Peut être reproduit, imprimé ou diffusé à condition de mentionner la provenance de cet article.

 

affiche-seins-mini

 

Bon, c'est bien contraignant quand même et par moment j'aimerais bien passer à autre chose. Mais je confirme : ça n'entrave pas du tout le développement du langage, l'enfant est bien immunisé (je vais devoir aller chez le médecin exprès pour la faire peser et mesurer si ça continue), même si on n'échappe pas aux rhumes (maman n'a pas encore attrappé tous les rhinovirus et n'est pas immunisée contre tous !)  

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2 janvier 2011 7 02 /01 /janvier /2011 10:35

Voilà un mois que nous sommes arrivés dans notre nouvelle maison. On s'habitue doucement. Dès le départ, Poussin répétait ce que lui avait dit ses frère et soeur : "On est chez nous". Tout avait l'air clair. Mais, comme je m'en doutais un peu, le sens qu'elle attribue à "chez nous" n'est pas le même que le nôtre. En effet, elle disait :"C'est chez nous" en passant devant les maisons de la rue et même des rues d'à-côté...

 

 

Et hier, en rentrant d'un cours séjour dans la nouvelle maison de ses grands-parents à 20 km d'ici (un révéillon, une nuit sur place et une journée ensemble), elle a craqué. Très énervée, elle a réclamé à rentrer "chez nous". Puis s'est reprise et a réclamé à rentrer "chez Poussin". Et sa déception fut grande quand elle nous a vus arriver "chez nous" et pas "chez Poussin". Elle a pleuré à chaudes larmes. A mon avis, elle en a marre de ses vacances dans cette grande maison un peu fraîche et grande, et aspire à retourner dans son cocon, l'ancien appartement. Je la comprends...

 

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29 décembre 2010 3 29 /12 /décembre /2010 01:39

Exit un tas de petits mots qu'on avait fini par savoir traduire.

 

la vravrougne, puis "rourouille" est depuis longtemps redevenue "grenouille"

la musi --> est redevenue la souris

la vrou --> est presque redevenue une voiture. En fait c'est encore une "voitû". De même elle aime faire de la "peintû".

l'élagot --> de temps en temps redevient "escargot", mais pas très souvent. (surtout "l'élagot tout chaud" de la chanson qu'elle chante souvent "la Souris verte")

l'époile--> redevient l'étoile

 

Mais il reste plein de mignonnes petites choses : 

"Y a beaucoup des zélamos" --> il y a beaucoup d'animaux

" Va te coucher touchuite !"--> tout de suite

" Je veux faire des cas-en-ciel" , "L'est où le pour faire des cas-en-ciel ?" --> je veux faire des arcs-en-ciel, Où est l'objet qui permet de faire des arcs-en-ciel ?

"la vovache" --> la girafe, avec ses variantes : "maman vovache" et "bébé vovache"

"le rourou" --> le kangourou, avec ses variantes : "maman rourou" et "bébé rourou". Maintenant se profile le "kanrourou"

 

http://www.schleich-s.com/cms_schleich/cms_bilder/detail/14603.jpg

 

"raté, recommence !" : en commentaire à certaines de nos actions, par exemple faire le feu dans la cheminée.

Elle a tendance a rajouter des R ou des L, ce qui complique la prononciation de certains mots :

"la flée Cochette"

 

C'est tout ce qui me vient à l'esprit pour l'instant.

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29 décembre 2010 3 29 /12 /décembre /2010 01:13

En cette période mouvementée, Poussin regarde pas mal de vidéos (DVD, youtube, cassettes) et a découvert un certain nombre de personnages qui lui plaisent bien.

http://www.barbapapa.fr/image/presentation/papa_mama.gif

 

Son épisode préféré des Barbapapa (alias "Papababar") est "Barbapapa baby sitter", qui me laisse songeuse car ce pauvre petit bébé ne connaît pas sa mère, ni le lait de sa mère. Mais bon, les Barbapapas sont bien gentils avec lui quand même...

 

J'avais conservé quelques DVD offerts comme suppléments dans les journaux pour parents que je lisais il y a longtemps, et elle a pu découvrir Babar, Trotro, Bali, Léo et Popi (c'est mignon ça), Oui-Oui (qu'elle n'aime pas beaucoup, elle a raison, c'est bien tarte), Petit Ours Bras (non, elle refuse de l'appeler "Brun")...  Et en vidéo en streaming, elle est tombée en amour pour Tchoupi (c'est bien ma veine, je n'en raffole pas de celui-là).  Ce qui est amusant, c'est qu'ils font tous de la luge à un moment ou un autre... Ici on a loupé la journée de neige (les chaussures étaient encore dans les cartons), et depuis il n'y en a plus.

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21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 11:44

Il est 11h45, il est temps d'habiller Poussin qui bricole les Playmobil qui ont servi à faire la crèche.

"Tiens, enfile une culotte et un pantalon"

"Non, non, non, suis en crain de jouer !"

 

Tiens-le toi pour dit !

 

DSC07054 crèche

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21 novembre 2010 7 21 /11 /novembre /2010 19:58

Tout à l'heure, Poussin était morte de rire : elle avait le hoquet, "comme la petite soeur de Pingu".

 

 

Pour voir la vidéo en entier et en bonne définition :
voir ICI
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17 novembre 2010 3 17 /11 /novembre /2010 17:24

http://www.spirou.com/blogecolo/illus/Diamz-ES24ecolo-corr.jpg

 

Hé hé, ça me fait penser à quelque chose...

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17 novembre 2010 3 17 /11 /novembre /2010 00:46

Sur le nouveau blog passionnant que j'ai découvert ce soir, cette note présentant une intervention de Ken Robinson. La vidéo est en anglais, mais le texte est écrit, c'est plus facile à suivre. Et l'auteur du blog a eu la gentillesse de faire des captures d'écran et de traduire et commenter certains passages. Je vous invite à aller y jeter un oeil, c'est  vraiment saisissant...

 

http://education-creative.com/blog/wp-content/uploads/2010/11/Capture-d%E2%80%99%C3%A9cran-2010-11-10-%C3%A0-22.18.31.png

 

http://education-creative.com/blog/?p=1774

 

Pour aller plus loin avec Ken Robinson : ici : l'école tue la créativité

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